Un récent baromètre (fin 2022) révèle que près de 80% des Français actifs sont tout à fait satisfaits de leur travail.
Résultat à modérer sur l’ensemble des actifs, les 3 profils ressentant le plus de bonheur au travail sont les chefs d’entreprises, les artisans puis les professions libérales, et sur le podium des raisons avancées comme condition sine qua non à leur satisfaction : le sentiment d’autonomie et la possibilité d’adapter son temps de travail.
Ce dernier point très pertinent rejoint, il est en partie abordé lors d’un post précédent. Le temps de travail n’est largement pas considéré comme limitant l’épanouissement professionnel (et personnel) pour les salariés.
En revanche, la flexibilité permise sur la répartition de ce temps de travail est très largement appréciée, quitte à faire plus d’heures hebdomadaires. Pour rappel, les non-salariés travaillent effectivement plus de 10h de plus en moyenne par semaine (valeur sur les 10 dernières années).
Le constat est éloquent, près de 30% de temps de travail supplémentaire et pourtant une satisfaction supérieure.
Le faible niveau de contraintes quotidiennes imposées à ces 3 profils favorise ce ressenti, ils sont et se sentent plus autonomes dans la gestion de leur journée.
Un des leviers fréquemment utilisé en préparation mentale pour augmenter le niveau de motivation des athlètes, est la sensation d’autonomie : limiter les sensations de contraintes de l’athlète par exemple en lui accordant plus de poids dans la programmation de ses séances d’entraînement.
Accorder plus d’autonomie à nos salariés serait donc une voie à exploiter pour élever leur niveau de satisfaction ou alors le salarié heureux n'est qu'un mythe ?
A vos plumes.
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